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« À qui tu reportes ? », « Ça va avec ton N+1 ? »… Terminé ! Le monde professionnel évolue sans cesse et favorise l’émergence de collaborateurs en autogestion. Avec le self-management, le lien de subordination n’existe plus et le collaborateur est maître du rôle qui lui est confié. Mais quoi d’autre ? Pour répondre, j’ai listé les 6 compétences du self-management. J’ai aussi papoté au bureau et j’ai entendu des choses intéressantes. 

Le sommaire

Quelle compétences mobiliser pour pratiquer le self management ?

6 compétences du self management

Est-ce compatible avec toutes les entreprises ? 

La dynamique managériale dans une entreprise ne doit pas être une mode : « Oh tiens le collaboratif, oh pas mal l’agile… waaaaah le slow management, j’adore l’idée ». Si vous souhaitez transformer ou professionnaliser votre ligne managériale contentez-vous d’insuffler le management que vous auriez rêvé avoir. En management, il vaut mieux accepter l’imperfection de votre culture managériale que courir après des chimères (= modèles managériaux utopiques, non adaptés).

Avant de se lancer, il faut analyser le contexte :

  • Le management est-il convaincu de l’approche, prêt à la soutenir ?
  • Quel est l’ADN de l’entreprise ? Est-elle compatible avec cette évolution ?
    • Si vous travaillez dans une usine de composants chimiques… ce n’est peut-être pas le secteur d’activité idéal pour mettre en place le self management.
  • Quel est le niveau de maturité des processus, des compétences et de l’engagement ?
  • Quels sont les outils de collaboration à disposition dans l’entreprise ?
  • Les collaborateurs ont-ils les compétences comportementales favorables ?
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La petite interview « self management » 

3 collaboratrices partagent leurs ressentis sur cette notion. Mode confession activé. 

Qu’est-ce que t’évoques le self management ?

Es-tu ouverte au self management ?

Léa : « Oui. Si la vision globale d’entreprise est bien fixée, si mes missions sont précises et qu’on m’accorde la confiance nécessaire pour les accomplir. Et si je les réalise en 3 semaines au lieu de 3 mois : tant mieux ! Je peux même être proactive et identifier des projets utiles à l’entreprise. On en revient à mon sentiment initial : il faut instaurer un climat de confiance. »

 

Clara : « Ni oui, ni non mais je pense que ça peut augmenter le turn-over en donnant des envies d’indépendance, de flexibilité… Le self-management peut rendre l’entreprise attractive (dans un premier temps) et en même temps nuire à la fidélisation des talents. »

 

Alice : « Le self-mangement m’intéresse si j’ai plus de liberté de créer, de proposer des solutions, de mettre en place une initiative : le droit de tester ! »

Mais à quoi sert le manager dans le self management ?

Léa :  » Le manager reste celui qui aide à pointer les axes d’amélioration ou à prioriser les projets. J’en reviens à la vision. Si je suis dans le flou, si j’ai un blocage : j’attends que mon manager m’accompagne et m’apporte les moyens ou ressources nécessaires pour avancer. Le self-management ne veut pas dire 0 manager. »

 

Clara : « Le manager reste le garant de votre bien-être professionnel et celui de votre équipe. Il est la caution bienveillance et cohésion. Si toute une équipe pratique le self-management, il faut bien un gardien du temple qui rassemble et veille à l’alignement des planètes ». 

 

Alice : « Le manager est forcément plus en retrait mais il est encore plus légitime car son équipe l’est ! Et finalement le manager devient facilitateur. Il se met au service de son équipe pour lui permettre de grandir et s’auto-diriger. Si ça se passe comme ça : je suis pour ! ».

La conclusion

Ce nouveau mode de management n’est pas pertinent pour toutes les organisations. C’est un véritable changement de mentalité.

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